22 août 2025

Le « Tchernobyl volant », cette arme nucléaire testée par Poutine affole les spécialistes

Une mer agitée, un ciel lourd, et au loin, une silhouette de missile se détache sur l’horizon. Dans les centres de suivi militaires, les radars s’affolent. Ce n’est pas un test ordinaire. Dans un coin discret de la Russie, une arme aux capacités hors normes reprend vie après des années de silence.

Surnommé le “Tchernobyl volant”, ce missile intrigue autant qu’il effraie, tant pour sa technologie que pour les risques qu’il transporte avec lui. Pourquoi ce projet secret, gelé pendant un temps, refait-il surface aujourd’hui ? Et surtout, que redoutent exactement les experts qui observent ce retour avec inquiétude ?

Selon Le Parisien, la réponse dépasse largement le simple cadre militaire…

Un missile fantôme qui refait surface

Il a longtemps été un projet secret, presque mythique dans les cercles stratégiques : le 9M730 Burevestnik. Annoncé par Vladimir Poutine en 2018 comme une arme “invincible”, ce missile à propulsion nucléaire avait ensuite disparu de l’actualité après des essais ratés et un accident mortel en 2019.

Pourtant, des sources militaires occidentales confirment que la Russie a relancé ses tests cet été. Les images satellites montrent des zones d’essai isolées, sécurisées au maximum. Mais derrière ces précautions, un risque persiste… invisible, mais bien réel.

Pourquoi cette arme nucléaire inquiète autant les experts

Le surnom de “Tchernobyl volant” n’est pas une simple exagération médiatique. Ce missile nucléaire utiliserait un réacteur nucléaire embarqué, capable de lui donner une autonomie quasi illimitée. 

Problème : en cas de défaillance, il pourrait disséminer des particules radioactives sur des milliers de kilomètres. Les précédents essais auraient déjà provoqué une contamination locale, et même les ingénieurs russes impliqués reconnaissent que les marges de sécurité sont minces.

Pour les experts occidentaux, il s’agit d’un pari technologique… aux conséquences potentiellement catastrophiques.

Au-delà de la course à l’armement, la guerre en Ukraine comme terrain de jeu

Le retour du Burevestnik s’inscrit dans un contexte géopolitique tendu. Pour Moscou, relancer ce programme, c’est envoyer un signal clair : la Russie reste capable d’innover dans le domaine nucléaire militaire, malgré les sanctions et la guerre en Ukraine.

Pour les adversaires de la Russie, ce test relance un vieux débat : jusqu’où peut-on pousser la technologie militaire avant que le risque pour l’humanité ne devienne inacceptable ? Certains comparent cette relance aux programmes expérimentaux des années 60, où la course à la puissance avait souvent pris le pas sur la prudence scientifique.

Une arme… ou un avertissement au monde ?

En révélant ces tests, le Kremlin montre autant qu’il cache. Est-ce une réelle préparation à un déploiement, ou une démonstration destinée à intimider ? Quoi qu’il en soit, le “Tchernobyl volant” s’impose comme l’un des symboles les plus inquiétants de la nouvelle ère nucléaire.

Et vous, pensez-vous que la dissuasion justifie de tels risques ? Ou au contraire, que certaines armes devraient rester au stade de la théorie ? Votre avis compte : laissez-le en commentaire pour faire avancer le débat.

By Inès Armand

Inès Armand est une journaliste française passionnée par l’actualité brûlante et les coulisses du pouvoir. Diplômée de l’École de journalisme de Lille en 2010, elle a débuté sa carrière comme reporter terrain pour une radio locale, avant de rejoindre la rédaction de plusieurs quotidiens nationaux. Lorsqu’elle n’est pas sur le terrain, Inès anime des débats sur l’actualité et partage ses analyses sur les réseaux sociaux, où elle n’hésite pas à interagir avec ses lecteurs. Son credo : “L’information ne dort jamais, et moi non plus.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *