Épuisé, Madouas confie : “J’ai cru craquer” 🚴‍♂️

Valentin Madouas : “J’ai cru craquer” sur la 15ᵉ étape

Auteur d’une 10ᵉ place héroïque sur la redoutable 15ᵉ étape Muret–Carcassonne, Valentin Madouas, 28 ans, a révélé avoir frôlé la fringale. Souffrant de vent, de dénivelé intense et d’un peloton emmené à bloc, le Breton de la Groupama‑FDJ en a littéralement “chié” pour suivre, comme il l’a confessé en conférence d’après-course L’Équipe.

Une étape “dantesque” à couper le souffle

Sur un parcours présentant environ 2 400 m de dénivelé avec vent de côté, cette étape, pénultième avant le jour de repos, a mis à rude épreuve les organismes. Trois Bretons dans le top 10 (Laurance, Jegat, Madouas) ont illustré la résistance tricolore sur un tracé jugé “dantesque” Le Télégramme.

« On en a chié, j’ai presque fait une fringale », a lâché Madouas après l’arrivée L’Équipe.

À la sortie des Pyrénées et avant l’étape du lendemain, cette journée de repos tombe à point nommé.

Fringale : l’alerte qui traverse le peloton

Les hypoglycémies ne sont pas rares dans les trois semaines. Pogacar, Vingegaard ou Madouas eux-mêmes peuvent flancher, comme le soulignait déjà Valentin récemment : “le Tour se termine à Paris, pas avant” Vélofuté. Avec des dépenses énergétiques spectaculaires, chaque étape peut devenir un piège.

Analyse tactique : Groupama-FDJ à l’offensive

Contrairement à d’autres équipes françaises à la peine Vélofuté, Groupama-FDJ tente de saisir chaque occasion, malgré une organisation financière moins étoffée que ses rivales étrangères. Madouas, dans une échappée, cherche à créer des fissures dans le peloton, tout en servant de relais pour ses coéquipiers en montagne Le Télégramme.

Marc Madiot rappelle que “les fenêtres pour exister sont minces” quand Pogacar domine une grande partie du Tour Le Télégramme.

Confrontation d’experts

Thierry Bricaud, directeur sportif FDJ, estime que la clé réside dans la répartition des efforts :

“Quand les gros veulent aller chercher des résultats, il n’y a plus beaucoup de place…” L’Équipe.

De son côté, Alexandre Roos (L’Équipe) évoque la 15ᵉ étape comme un “mirroir” : si les leaders craquent, les baroudeurs peuvent sauver les meubles L’Équipe.

L’angle rarement exploré ? L’impact du rythme irrégulier : après trois étapes pyrénéennes, la transition vers une étape venteuse et vallonnée annonce un pic d’effort non linéaire. Orientation cruciale pour les équipes : adaptation ou accumulation de fatigue ?

Le point de vue inédit du Torchon : le rythme, ennemi invisible

Beaucoup se sont concentrés sur le dénivelé ou les conditions météo. Le Torchon pousse plus loin : le rythme irrégulier dans les ascensions multiplie les dépenses énergétiques. Les attaquants doivent relancer sans cesse, fatiguant leurs réserves. Les coureurs comme Madouas, habitués aux efforts constants, souffrent davantage quand le tempo change brutalement.

Qu’est-ce que cela implique pour la suite?

1. Journée de repos bienvenue
   Permet aux organismes de reconstituer les stocks de glycogène. Une véritable bouée psychologique et physique.
2. Troisième semaine, moment clé
   Madouas : “On va se faire plaisir en montagne”, épaulant Guillaume Martin et jouant des cartes offensives Le Télégramme.
3. Psychologie du peloton
   L’équipe peut capitaliser sur cette démonstration de résistance : rester dans l’échappée booste la confiance et donne une visibilité médiatique essentielle.

Conclusion

Valentin Madouas sort grandi de cette étape : il a frôlé la fringale, sans lâcher prise. Cette combativité en fait un homme fort pour la troisième semaine. Groupama-FDJ compte sur lui pour maintenir la pression après le repos, démontrer qu’ils ont les armes pour briller malgré des moyens plus modestes.